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 Wilhelmina Johnson

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Maecookie31
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Maecookie31


Messages : 20
Date d'inscription : 25/06/2017
Age : 26
Localisation : France

Feuille du Survivant
Nom & Prénom: Wilhelmina Walker
Âge: 28 ans
Camp/Faction: Banshee

Wilhelmina Johnson Empty
MessageSujet: Wilhelmina Johnson   Wilhelmina Johnson I_icon_minitimeJeu 9 Avr - 22:37

Maecookie31


Partie HRP


Vous trouverez ma petite présentation dans la partie « L’équipe du staff » dans laquelle vous aurez également l’occasion de découvrir celles de mes compères!



Fiche de personnage a écrit:

Wilhelmina Walker


Image de votre personnage:



Nom : JOHNSON (nom de jeune fille) / WALKER (nom d'épouse)

Prénom : Wilhelmina

Âge : 28 ans

Sexe : Femme

Couleur de peau : Blanche

Couleur de cheveux : Châtains

Taille des cheveux : Longs

Couleur des yeux : Noisettes

Groupe sanguin : A+

Allergies : Galettes bretonnes

Problème de santé : Mutisme sélectif



________________________________________________________________


Description Mentale :


EN COURS DE REECRITURE
Wilhelmina est une jeune femme plutôt réservée, bien qu’elle ne soit pas timide. Pleine de délicatesse et de bonnes manières, c’est une jeune femme qui saura se donner les moyens d’arriver à ses fins, n’hésitant pas à donner des directives lorsqu’elle le juge nécessaire, ou encore à s’opposer à quelque chose qui ne lui plairait pas. Wilhelmina n’est certainement pas le genre de personne à se laisser marcher sur les pieds. Sérieuse et débrouillarde sont des adjectifs qui la caractérisent sans mal et c’est notamment ces deux traits de caractère qui lui ont permis de vite évoluer dans le milieu du journalisme. Mis à part ce côté cadré et perfectionniste, Wilhelmina est de nature plutôt posée et se révèle être une personne bienveillante. Elle ne se jettera pour autant pas dans la gueule du loup pour aider le premier venu. Son point faible pourrait cependant bien être les enfants, pour lesquels elle n’y réfléchira pas à deux fois avant de leur venir en aide. Mise à part cela, Wilhelmina est une jeune fille plutôt coquette qui aime prendre soin d’elle, accordant une certaine importance à l’apparence qu’elle peut retransmettre aux autres.

Description Physique :


EN COURS DE REECRITURE
Wilhemina est encore une adolescente dans la fleur de l’âge. Son minois, bien que joli et délicat, laisse paraître une certaine réserve. Son nez joliment dessiné, surplombe des lèvres délicates ainsi que de fines taches de rousseur. Ses cheveux châtains sont souvent coiffés de diverses manières, donnant à ces derniers un aspect plus court qu’ils ne le sont réellement, sa chevelure arrivant jusque sous ses omoplates lorsqu’elle la délivre. Wilhelmina est une jeune fille incontestablement charmante, avec une aura qui reflète néanmoins une certaine modestie. En effet, Wilhelmina sait bien qu’elle est mignonne, mais ne se trouve pourtant pas si magnifique que ça, et par ailleurs n’abusera jamais de son physique afin de tourner les choses à son avantage. Du moins, personne ne l’a vu faire preuve d’une quelconque séduction de sa part afin d’obtenir quelque chose… Wilhelmina possède une taille convenable, pas vraiment grande mais pas trop petite pour autant, se situant dans la moyenne entre les 1m65 et 1m70. Son style est assez classique mais très chic, et elle profite de chaque occasion pour réhausser sa taille par des bottines à talons. Possédant une silhouette menue, on peut imaginer sans nul doute qu’elle prend soin de son corps en l’entretenant.
________________________________________________________________



Background :




10 février 2040, Angleterre :



Lorsque mes yeux se posèrent sur le hublot de l’avion, c’est un sol infini de nuages qui m’eut été permis d’observer. Le soleil était en train de se coucher sur le pays que je venais de quitter, et je pouvais encore imaginer les innombrables lumières de Londres qui se cachaient sous cette masse de coton. Je pris une petite inspiration avant d’ôter le couvre-chef qui reposait sur ma tête et le plaça sur mes genoux. Mes yeux se fermèrent ensuite, dans le but d’essayer de me reposer un petit peu. Je ne resterai en Amérique que pour quelques semaines, le temps que j’écrive l’article dont j’avais été en chargé de sa responsabilité suite à la réunion qui avait eu lieu avec le reste de l’équipe il y a quelques jours. Puis je reviendrais ensuite en Angleterre. A mon retour nous pourrons enfin trouver l’appartement de nos rêves et aménager ensemble… Je ne pu m’empêcher de sourire en imaginant le futur radieux qui nous attendait tous les deux. Nous étions encore jeunes, et je m’imaginais milles et une façon de découvrir le monde avec lui. Il est vrai que j’aime beaucoup voyager, mais cette fois-ci être séparée de lui me chagrinait un peu. Je réouvris les yeux à peine quelques minutes après les avoir fermés. Je n’arrivais pas vraiment à me reposer, ma tête était bien trop envahie d’une multitude de pensées. Je pense que j’appréhendais ce voyage en Amérique. Après tout c’était la première fois qu’on m’envoyait si loin afin de rédiger un article, moi la petite jeunette de l’équipe, qui plus est sans aucun de mes collègues. Mais cela ne me dérangeait pas. Si on m’y avait envoyé seule c’est que le rédacteur en chef croyait en moi, alors il fallait que je fasse de même… N’est-ce pas ? Ma main s’engouffra dans la poche de mon pantalon, afin d’en ressortir mon téléphone portable. «140638 ». Je sais bien que je ne tire pas dans l’originalité en ayant comme code de sécurité la date à laquelle je me suis mise en couple avec Danny. Il faut dire que les filles ne tirent pas vraiment dans l’originalité en ce qui concerne ces petits aspects là de leurs vies. Mon doigt se posa ensuite sur l’icône d’une application qui m’afficha directement l’accueil du « The Kingdom’s Letter ». Il s’agit de la version numérique du journal quotidien britannique pour lequel je travaille. J’y ai été embauchée très rapidement dès la fin de mes études, c’est-à-dire il y a à peine plus d’un an. Mon rapide recrutement n’a pas vraiment surpris mes parents qui ont toujours cru en mes capacités, maintes fois confortées par les dires que tenaient mes professeurs de lycée lors des réunions avec les parents d’élèves. On me disait être une élève prometteuse, qui irait loin dans la vie, et qui pouvait accomplir tous les projets qu’elle se donnait si elle le souhaitait. Mais entre nous, je ne me trouve pourtant pas plus exceptionnelle qu’une autre personne.

Je regardais rapidement la première page de l’application avant de la refermer. Ce journal relatait de nombreuses affaires qui se passaient en Angleterre, et il était particulièrement centré sur la famille royale. Il était très apprécié du public britannique, mais ce n’était pour autant pas le plus connu des journaux du pays. J’ouvris ensuite l’album photo de mon téléphone que j’entrepris de scroller lentement. Il y avait de tout et de n’importe quoi dans cet album photo. Mais la majorité d’entre elles qui étaient classées dans les favoris donnaient la possibilité de contempler l’adorable minois de Danny. Mon cœur se serra en pensant à lui. Je l’avais rencontré très jeune dans mon enfance, au collège. C’était à la base un ami parmi tant d’autres qui trainait dans le même groupe de copains que moi. Il est ensuite devenu mon meilleur ami au fil du temps, pour au final devenir mon petit copain lors de notre année de première au lycée. Ce n’était pas mon premier copain, et pourtant avec lui c’était comme si aucun autre n’avait existé avant lui. Des petits papillons se firent ressentirent dans mon ventre… En réalité je ne pensais pas qu’on pouvait aimer autant. Je ne suis pas une de ces filles à croire au prince charmant qui viendra vous enlever sur son cheval blanc et mes autres relations avaient été plutôt…banales. Avec Danny je vis vraiment quelque chose d’exceptionnel, et je peux même dire sans aucune hésitation que je tiens à lui comme à la prunelle de mes yeux. Mes doigts se resserrèrent tendrement sur le couvre-chef qui reposait sur mes genoux. Il appartient à Danny. Il a toujours aimé le voir trôner sur ma tête lorsque je lui piquais pour l’embêter, et depuis il tient à ce que je l’emporte avec moi tout le temps, il dit qu’il me trouve adorable avec … Si je devais parler de Danny ce serait bien long, mais pour faire court je partagerai simplement le fait qu’il s’agit d’un garçon très charmant, et d’une douceur indéfinissable. Malgré ce côté calme, c’est également un garçon empli d’énergie et qui a besoin de beaucoup d’action dans sa vie. C’est d’ailleurs pour cette raison là que Danny s’est de suite intégré dans l’armée dès notre sortie du lycée. Mes yeux se posèrent sur le fameux couvre-chef. Je soupirais, un petit peu exaspérée par moi-même. Il me manquait déjà…

Je continuais ensuite à scroller mes diverses photos afin de penser à autre chose. Même à des milliers de mètres du sol il arrivait à me chambouler l’esprit. Un petit sourire amusé se dessina sur mon visage, tandis que je contemplais les autres photos. Sur certaines d’entre elles on pouvait me voir aux côtés de mes parents. J’étais fille unique, bien que j’aurai beaucoup aimé avoir un petit frère ou une petite sœur. Mes parents m’ont toujours offert beaucoup d’amour, et pourtant, dès que j’en ai eu l’occasion j’ai vite pris mon envol afin de me découvrir et d’évoluer de mon côté. Ils ne me l’ont jamais reproché, et à chaque fois que je reviens les voir à Stratford-upon-Avon c’est toujours une ambiance chaleureuse que je retrouve. Stratford-upon-Avon, c’est ici que j’ai grandi. J’ai eu la chance de voir le jour dans la même ville que William Shakespeare. Deux grands théâtres y sont d’ailleurs installés, au sein desquels j’allais régulièrement voir des troupes y jouer. Je suis une férue de bouquins en tout genre, et il est à noter que j’ai une très bonne culture littéraire et cinématographique. Mon doigt n’avait pas cessé de faire défiler les nombreuses photos. Certaines d’entre elles affichait le visage de mes amis. Rien de bien particuliers à dire sur eux, j’avais des amis comme toute personne en avait. Je sortais assez régulièrement avec eux, que ce soit de nuit ou de jour, quand mon travail le permettait. J’aime bien sortir, et là j’évoque les boites de nuits, mais je ne suis pour autant pas une de ces jeunes à sortir avec pour but premier de se souler jusqu’au lever du soleil. Je reste modérée dans toute action que j’entreprends. Je préfère encore une soirée posée sous la couette à vrai dire, sauf lorsque le stress s’accumule trop et que je ressens le besoin de vraiment décompresser. Mes amis je les aime bien, mais je ne suis pas non plus si particulièrement attachée à eux. Disons que c’est dans la normalité. Mis à part peut-être à Raphaël, le meilleur ami de Danny qui est devenu notre ami commun au fil du temps.

J’appuyais ensuite sur la touche verrouillage de mon téléphone. Il fallait que je me repose un peu, car dès que je débarquerai en Amérique je savais que mon séjour ne serait pas de tout repos. J’avais du pain sur la planche, et je ne faisais pas ce voyage dans le but de faire une visite touristique. Je glissais mon téléphone dans la poche de mon pantalon, avant de poser ma tête contre le hublot de l’avion. Mes paupières se fermèrent ensuite…





26 février 2040, Olympus :


Mes doigts cessèrent de taper sur les touches du clavier de mon ordinateur portable lorsque je m’enfonçais dans le dossier de mon siège, posant mon coude sur l’accoudoir afin de laisser reposer mon menton dans le creux de ma main. Ma jambe gauche croisa ma jambe droite tandis que je laissais mon regard dévier vers la fenêtre du grand building. A plusieurs mètres plus bas de là se trouvait la population d’Olympus, aussi dynamique qu’à son habitude. Je haussais un sourcil en me rapprochant un peu plus de la fenêtre. C’était curieux, mis à part le fait que les transports s’étaient faits rares ce matin, la police semblait maintenant omniprésente à chaque coin de rue, et je pouvais à l’instant même voir leurs gyrophares allumés depuis la baie vitrée. Lors de ma pause déjeuner j’avais pu entendre parler d’attaques dans plusieurs endroits du pays. C’était probablement la raison de leur présence ici, mais de ce que j’avais compris, ça ne ressemblait pas à Olympus. Je m’éloignais de la fenêtre afin de me saisir de ma tasse de café que je portais lentement à mes lèvres. A peine en avais-je bu une gorgée que je fus plongée dans l’ombre, le temps de quelques secondes. Je retournais la tête vers la fenêtre et pu apercevoir l’objet de cette soudaine obscurité. Un hélicoptère était passé juste à côté du building dans lequel je travaillais, me cachant ainsi le soleil. Je me relevais alors instantanément de mon siège afin de m’approcher de la fenêtre, comprenant que quelque chose était louche. C’est alors que j’aperçu des avions de chasse éparpillés un peu partout dans le ciel. Je n’aimais pas trop ça… Je m’empressais alors d’éteindre mon ordinateur portable avant de l’enfouir dans mon sac avec le reste de mes affaires de travail.  Mes horaires étant assez flexibles, je pouvais me permettre de quitter le travail plus tôt, et à cet instant je préférais milles fois être chez moi que coincée au sommet d’un building.

Lorsque mes pieds franchirent la sortie de mon lieu de travail, à peine avais-je eu le temps de faire quelques pas vers la rue adjacente qu’une voiture de police postée sur la rue d’en face laissa diffuser un message clair : la population était invitée à rejoindre le point de contrôle de Bojack Street. Ce que je fis immédiatement.

Durant le trajet je pu m’informer de la situation directement sur mon téléphone portable. Je reçu par ailleurs plusieurs appels de la part de mes collègues, certains s’inquiétant pour moi, d’autres me demandant de sauter sur l’occasion pour écrire un article digne de ce nom. Mais moi je ne voulais qu’une chose, être en sécurité le plus vite possible. Mais cela faisait une heure que j’attendais dans une gigantesque file, et j’étais maintenant coincée au sein d’une multitude d’américains et de touristes plus inquiets les uns que les autres, ce qui n’arrangeait en rien la situation. Et cette situation vrilla très vite. Les portes du checkpoint se refermèrent et les gens se mirent d’un coup à courir dans tous les sens sous les menaces des forces armées. Je n’y réfléchis pas à deux fois avant de m’éloigner rapidement de la foule, m’échappant de la situation en courant aussi vite que possible. Je ne savais pas vraiment où j’allais, mais tout me disait qu’il fallait que je m’éloigne de cette masse d’humains et de ces hurlements horrifiants qui parvenaient par moment à mes oreilles.

Après une longue course, je pu me permettre de respirer durant quelques minutes, après m’être faufilée dans une rue étroite, vide de toute présence. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine à vive allure, tandis que mes poumons ne cessèrent de se mouvoir avec un rythme effréné. J’essayais de reprendre mon souffle petit à petit, me calmant doucement, de la sueur perlant sur mon front. Où allais-je bien pouvoir aller ? L’appartement que je louais était loin d’être à côté de là où je me situais. Et mis à part l’entente cordiale avec mes collègues américains je ne connaissais personne ici… Pourquoi avait-il fallu qu’il se passe quelque chose lors de mon séjour en Amérique ? Qu’allais-je donc faire… La réponse n’était pas sous mes yeux… elle était à mes pieds. Un tract posé à même le sol semblait indiquer un abri qui était offert par le père de l’Eglise Saint-Gabriel. Il ne me fallut que deux minutes pour trouver la localisation de cette église sur le GPS de mon téléphone. Je soupirais de soulagement…. Par chance elle n’était qu’à quelques rues d’ici. Je n’avais probablement pas d’autre solution pour m’échapper de cette fâcheuse situation. Alors je me mis en direction de cette fameuse église.





Après le prologue :


Dire que le séjour que Wilhelmina avait passé en Amérique ne s’était pas passé comme prévu était un doux euphémisme. En effet, Olympus lui avait réservé bien des surprises, et pas des moindres, puisque cette ville aura amenée la jeune fille en plein coeur d’une situation digne des plus grands jeux post-apocalyptiques…

Ce qui s’est passé là bas, à Olympus, dans les rues de la ville, à l’église, au commissariat, vous aurez surement eu l’occasion de le lire au détour d’un article de journal du Kingdom’s Letter, rédigé par Wilhelmina en personne. Pour le reste, ses relations avec les autres survivants, ses craintes et ses peurs qu’elle avait développées là bas, ne concerne qu’elle et les personnes impliquées.

Néanmoins on ne pourra pas nier le fait que ce que Wilhelmina a vécu l’a rendue probablement plus humaine, et plus réaliste face à la dureté de la vie. A son retour en Angleterre, grâce à la première vague de l’évacuation qui avait pu être organisée à Olympus, la jeune femme n’hésita pas à héberger trois de ses compagnons de voyage, si on peut vraiment appeler ça un voyage… A vrai dire, la jeune femme, de nature réservée, n’avait jamais été habituée à ressentir quelque chose comme ça mais...vivre un tel cauchemar avec des inconnus avait créé au sein d’elle un lien particulier avec ces derniers. Et elle s’en était rendu compte dès son arrivée dans le camp de survivants à Guernesey, suite à leur évacuation, lorsqu’elle avait ressenti de la peur face à l’éventuelle possibilité que le reste du groupe ne revienne jamais… Elle avait eu peur pour des inconnus qu’elle n’avait pourtant rencontrés que quelques jours auparavant. Wilhelmina n’était pas une personne particulièrement froide, mais malgré tout son coeur n’avait jamais ressenti ça. Mais après tout, cela était sans doute normal, il faut dire qu’ils avaient été réunis par la même chose, et personne qui n’avait vécu ceci ne pourrait jamais comprendre ce qu’ils avaient enduré et ressenti tous ensembles.

C’est ainsi que, une fois de retour chez elle, dans son appartement à Camberwell, Wilhelmina accueilla sans aucune hésitation Rosalia, Hurl et Xima à loger sous son toit, le temps que chacun d’eux puisse se poser sur les terres britanniques et se trouver une situation. Ainsi ils cohabitèrent tous les 4 durant un certain temps, dans une ambiance assez chaleureuse, bien que la vue des uns et des autres leur rappelait constamment ce qu’ils avaient vécus à Olympus. Les deux premiers trouvèrent bien vite de quoi entamer une nouvelle vie, tandis que la jeune femme garda Xima à ses côtés, sur lequel elle s’était promis de veiller jusqu’à ce que le jeune garçon retrouve ses parents. Xima, Wilhelmina, Hurl et Rosalia prirent néanmoins régulièrement des nouvelles entre eux, bien qu’au fil du temps un fossé se créa entre Wilhelmina et Rosalia du fait des idées anti-monarchiques que prônait cette dernière, Wilhelmina faisant partie de ces anglais pour qui la famille royale était chère à leur coeur.

Le départ des deux survivants donnèrent l’occasion à Wilhelmina et à Xima de faire plus amplement connaissance tous les deux. Cohabitant ensembles dans l’appartement de la jeune femme, ils apprirent à se connaître plus personnellement, découvrant la personnalité de l’autre, apprenant à vivre avec les qualités et les défauts de l’autre, partageant chacun à l’autre ses passions, ses inquiétudes, ses ambitions dans la vie, ses envies, ses rêves, ses espoirs. Au début Xima était très réservé, il ne parlait que très peu, se contentant d’écouter Wilhelmina parler. La jeune femme n’avait probablement jamais donné autant de sa personne afin construire quelque chose avec quelqu’un, mais elle l’avait fait avec le petit Xima. Elle ne demandait pas forcément de retour de sa part, tout ce qu’elle voulait c’était qu’il se sente mieux, et qu’il efface ses peurs et ses craintes face à ce qu’il avait vécu. Elle avait tout fait pour essayer de lui rendre une vie normale. Wilhelmina n’était pas avare en confidences, et tout ce qu’elle pensait, tout ce qu’elle ressentait, elle le faisait partager à Xima. Souvent il ne faisait qu’écouter, mais Wilhelmina ne cessa pourtant pas de déblatérer sur ses journées. Puis petit à petit il s’ouvrit à elle, et il commença lui aussi à partager avec Wilhelmina. Wilhelmina ne cessa pas d’essayer de redonner du soleil dans la vie de Xima. Au contraire, elle s’évertua à rendre agréable le quotidien de Xima. Elle l’amena souvent faire des activités diverses et variées, lui faisant visiter les nombreux musées de Londres, les monuments historiques de la capitale, l’initiant aux habitudes anglaises et lui faisant partager sa passion pour le théâtre. Tout ce qu’elle voulait c’était rendre le jeune garçon heureux et épanouie. C’est ainsi qu’ils tissèrent peu à peu des liens qui devinrent de plus en plus fort au cours du temps, et qu’ils fondèrent leur propre cocon au fil des jours, des semaines et des mois qui passèrent. Tandis que Wilhelmina s’était donné la mission d’éduquer le petit aussi bien qu’elle le pourrait, tout en lui apprenant les bases de la vie, comme apprendre à cuisiner seul, à utiliser ceci ou cela, Xima fit part de sa volonté de réintégrer le cursus scolaire. La jeune femme entreprit alors les démarches nécessaires afin de l’inscrire dans l’une des écoles de Camberwell, dont elle avait entendu ouïe dire la bonne réputation de l’établissement.

Parallèlement à tout cela, Wilhelmina reprit le boulot quelques jours après son retour en Angleterre. Ce qu’elle avait vécu à Olympus fut l’occasion d’écrire un article descriptif des évènements atroces auxquels ils avaient assistés, et dénonciateur sur l’Etat qui les avait lâchement abandonnés jusqu’à en venir à leur tirer dessus, qui connu un franc succès. La réputation de Wilhelmina au sein des entreprises de journalismes lui permit même d’accéder au poste de rédactrice en chef, ce qui lui donna l’occasion de donner au journal les directives qu’elle souhaitait. De plus, son accession au poste accorda à la jeune femme la possibilité de reformer son équipe de la façon dont elle le souhaitait. Ainsi, elle éloigna de son entreprise les journalistes qu’elle qualifia comme néfastes, ce style de journalistes clichés dont elle avait parlé à Tyler, qui privilégiaient les rumeurs, le buzz et les commérages au respect de la vie décente d’autrui, et engagea d’autres journalistes, très jeunes pour la plupart, qu’elle qualifia de plus humains. Le Kingdom’s Letter connu également une popularité qui s’étala jusqu’en dehors des frontières de l’Angleterre. Cela permit par ailleurs aux survivants de son groupe d’être connus du grand public, du moins de noms.

Bien que la jeune femme avait continuellement cherché à trouver quoique ce soit qui leur permettrait de retrouver les parents de Xima, ils ne trouvèrent pas grand chose. Wilhelmina avait de grandes craintes quant à ces derniers. A vrai dire, sachant que les parents du garçon avaient été en Amérique au même moment qu’eux, la jeune femme était presque persuadée que les nouvelles ne seraient pas bonnes. Mais jamais elle n’a fait part de ses craintes à Xima, préférant proner l’espoir de les revoir bientôt, qui bien que mince, n’était pas impossible. Lors des vacances scolaires du petit, Xima et Wilhelmina entreprirent d’en savoir plus sur la clée qu’avait confiée la nourrice de Xima à ce dernier. Grâce à l’aide d’une des survivantes d’Olympus, Saphir, ils trouvèrent la localisation de la propriété qu’ouvrait cette clée, qui se révélait être une maison visiblement inhabitée depuis un long moment. Cette propriété constituait en quelques sortes l’héritage qu’avaient transféré les parents de Xima à leur fils. Suite à la volonté de Xima, ils vendirent la maison et Wilhelmina ouvrit un compte en banque à l’adolescent, afin qu’il puisse épargner tout cet héritage. La générosité de Xima le poussa à proposer une certaine somme d’argent à Wilhelmina, cependant celle-ci refusa catégoriquement. Aider à élever le petit et le garder à ses côtés n’était pas une tâche qui méritait salaire. Au contraire, elle se rendit compte à cet instant-là qu’avoir eu l’entrée de Xima dans sa vie était un cadeau qui lui avait été envoyé, du ciel peut être dirait Jozef, et au final c’était lui qui constituait son trésor. Il était devenu le petit frère qu’elle n’avait jamais eu… Et c’est aussi tout naturellement que Wilhelmina devint Mina aux yeux de Xima.

Wilhelmina présenta par ailleurs Xima à Danny, son petit ami de toujours pour qui elle se savait posséder des sentiments qui dureraient éternellement. Lorsque Wilhelmina s’était retrouvée coincée en Amérique au sein de cette situation atroce dont les médias avaient parlés dans tous les coins du monde, Danny s’était fait un tel sang d’encre, qu’à peine la jeune femme de retour au pays, il posa un genoux à terre devant elle afin de demander à la demoiselle de l’épouser. Ils étaient jeunes, c’est vrai, mais la peur grandissante que le jeune homme avait éprouvé, cette crainte de ne peut être jamais revoir celle qu’il aimait, cette chose qui avait serré son coeur à chaque jour qui passait sans l’avoir à ses côtés, avait confirmé à Danny une chose : Wilhelmina était la femme avec qui il voulait partager le reste de sa vie et vieillir à ses côtés. Le mariage fut ainsi programmé quelques mois plus tard, et c’est un an après qu’ils se passèrent la bague au doigt. La suite, vous devez sans doute la connaître, tout comme couple aimant, Danny et Wilhelmina emménagèrent ensemble, avec Xima, dans une maison du quartier de Westminster, se rapprochant ainsi du grand Londres et du travail de la jeune femme. Danny et Xima s’entendèrent plutôt bien. Après tout Danny avait la côte avec les enfants, il était très amical et très joueur. Il initia Xima à ses passions, pratiquant plusieurs activités sportives avec lui, lorsque ce dernier était partant. Ainsi, tandis que Mina devint la grande soeur de Xima, Danny lui devint son ami.

L’ambiance était au beau fixe dans la maisonnée. La cohabitation devint totalement naturelle au fur du temps, jusqu’à ce qu’ils deviennent tous les trois une véritable famille. Dans cette maison Xima avait sa chambre, il avait son monde. La vie se déroula tranquillement. Wilhelmina connaissait un franc succès à travers son journal, tandis qu’à la sortie du lycée Xima entreprit des études de commerce et de gestion. Lors d’un énième anniversaire de Xima, Mina offrit à ce dernier un piano en guise de présent. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais, ce jour-là, lorsqu’elle s’était promenée en ville lors d’un jour de congé, et qu’elle était passé à côté de cette vitrine présentant divers instruments, son regard était tombé sur ce petit bijoux… Elle ne saura jamais vraiment comment l’expliquer, mais cet instrument lui avait fait penser à Xima… Très probablement à cause de la sensibilité que transmettait Xima et ce piano.

Mais les atrocités ne se trouvent pas qu’à travers des infectés ou toute autre créature. Elles se trouvent aussi dans la guerre… Le 13 mars 2045 annonça le début des hostilités entre le Royaume de Britannia et l’Empire du Soleil Levant. Danny qui s’était engagé dans l’armée fut appelé au front. C’est avec un déchirement au coeur que Wilhelmina fut obligée de laisser partir son mari pour les conflits. Avant de partir, Danny ébourrifa les cheveux de Xima en demandant au grand homme qu’il était devenu, de prendre soin de Mina, son sourire optimiste si caractéristique toujours plaqué sur son visage. Mina scella ses lèvres à celles de son mari, dans un baiser plein de tendresse qui serait le dernier de leur vie…

Depuis son départ, Wilhelmina ne passait pas une journée sans craindre la perte de son mari. Et elle avait eu raison de craindre sa perte, puisque c’est lors de la bataille de Cherry Leaf que son cher et tendre perdra la vie. C’est Raphaël, le meilleur ami de Danny, qui aura combattu dans le même bataillon que lui, qui sera venu se présenter à la porte de Mina et Xima pour lui annoncer la malheureuse nouvelle. La perte de son bien aimé la plongera dans une tristesse indéfinissable qui anéantira la jeune femme. Elle se coupera du monde, abandonnant tout contact avec quiconque, se renfermera sur elle-même jusqu’à ne plus aller dehors ni même à son travail qu’elle abandonnera pendant quelques mois. Et cela lui aura même coupé littéralement la voix… En effet la jeune femme se sera plongée dans un profond mutisme, suite au décès de son mari qu’elle vivra comme un choc, empêchant tout mot de sortir de sa bouche. Mina sera bien sûr capable d’émettre des rires, des pleurs, bien qu’elle ne rira plus avant longtemps, mais elle ne sera plus capable de communiquer avec des mots.


A travers l'obscurité se trouve la lumière... :


Suite à cette fin d’après-midi là, Mina aura essayé de se relever peu à peu, et de reprendre sa vie. Grâce à Xima elle y arrivera, sans néanmoins quelques peines, mais elle décidera d’avancer, pour lui, pour elle, et pour Danny. Elle reprendra son poste au journal, tandis qu’elle laissera les personnes extérieures reprendre contact avec elle. Elle reverra le jour et les rues de Londres, bien que cela lui rappellera sans cesse ses moments partagés avec Danny. Elle écrira de nombreux articles dénonçant la guerre. Son style d’écriture se fera moins optimiste, mais elle écrira, et elle n’aura pas perdu de sa magnifique plume. Wilhelmina peinera à communiquer avec les gens. Elle aura appris le langage des signes aux côtés de Xima, afin qu’ils puissent aisément communiquer tous les deux, bien que le jeune garçon l’utilisera plus pour la comprendre que pour lui parler. Avec les personnes extérieures Mina se contentera de leur écrire, via son téléphone portable ou via un carnet, les messages qu’elle souhaite faire passer, une minorité de la population seulement comprenant le langage des signes. La reprise de sa vie sera difficile pour Mina, mais avec le soutien de Xima elle y arrivera. C’est là que résidait sa plus grande force.

Ainsi la vie suivra son cours, le quotidien reprenant le dessus. Dans le cadre d’un article de journal qui pourrait relancer la popularité du Kingdom’s Letter, une baisse de sa popularité ayant eu lieu suite à l’absence de Wilhelmina aux commandes du journal, cette dernière décidera de se rendre dans la région d’Olympus, où elle pourra en tirer un article intéressant. Cependant, connaissant la dangerosité de la zone, la jeune femme aura entreprit de s'entraîner aux armes de poing afin de pouvoir se défendre et ne pas se retrouver démuni comme elle l’avait pu l’être 10 ans auparavant, à Olympus. Xima aura tenté d’empêcher Wilhelmina de partir là bas, n’étant pas dupe du danger qui pouvait encore résider là bas, en vain. Le jeune garçon partira ainsi avec elle, dans le but de veiller sur sa soeur. Mina, bien que craignant pour la vie de Xima, acceptera qu’il l’accompagne dans ce voyage durant lequel elle mettra un point d’honneur à veiller sur lui et à le protéger en retour contre tout ce qui pourrait lui porter atteinte.





________________________________________________________________




Fiche de jet de dès



Force :

- Combat à main nue (force): 10/100
- Parade : 60/100
- Capacité de poids : 30/100
- Force brute : 10/100
- Constitution : 40/100

Dextérité :

- Combat rapproché, techniques (Dextérité): 20/100
- Cuisine : 45/100
- Esquive : 60/100
- Agilité : 60/100
- Discrétion : 50/100

Intelligence :

- Perception : 60/100
- Sciences : 10/100
- Technologies : 10/100
- Médecine : 30/100
- Prémonition : 40/100

Charisme :

- Charme : 50/100
- Intimidation : 10/100
- Négociation : 40/100
- Courage : 50/100
- Peur : 20/100

Armes :

- Armes contondantes : 10/100
- Arme lourde : 10/100
- Armes tranchantes : 60/100
- Tir à l’arme de poing : 75/100
- Tir à l’arme moyenne : 10/100



Dernière édition par Maecookie31 le Mar 5 Mai - 14:47, édité 8 fois
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