PARTIE HRPBonsoir (ou bonjour, ça dépend), je suis Ark, ou Weyss, pseudonyme que j’utilise encore sur Minecraft. J’ai 16 ans (17 début décembre) et je m’apprête à passer les épreuves du baccalauréat en fin d’année afin d’accéder, peut-être, à des études d’Histoire en faculté. J’habite dans l’extrême Sud-Ouest de la France, département Pyrénées-Atlantiques, dans la région du Béarn ; Navarre Française et lieu de naissance d’Henri IV. Parmis mes passions, on retrouve la géographie, l’Histoire, mais aussi la stratégie (je vous ai dit que j’adorais les Total War ?), tactique ou tout simplement shooters classiques. Les jeux de survie, surtout en milieu zombiesque (DayZ par exemple) sont de ceux que j’aime le plus. En musique, j’aime le funk, le jazz et le rock’n’roll 70s - bon après, j’aime pas que ça hein, ça dépend. Concernant le RP, j’ai commencé à jouer à des jeux de rôles papiers quand j’avais à peu près onze-douze ans, et dans la même période découvert un serveur minecraft RP qui m’a rapidement plu. J’ai continué à jouer en enchaînant trois serveurs différents mais gérés par la même équipe, avant de faire une grosse pause durant laquelle je n’ai plus touché à aucun serveur RP que ce soit. J’ai repris en 2016 il me semble, en jouant sur un serveur dont je tairai le nom mais qui commence par un T et que Kédé et Neko connaissent. Après sa fermeture, re-pause, puis re-rp et micro-pause jusqu’à maintenant. Ce serveur répond un peu à mes passions du moment, où je suis à fond sur TWD, telltale comme la série officielle (j’ai aussi lu les comics mais pas jusqu’au bout), les zombies en général, toussa toussa.
Si je suis accepté, je pense que je me plairait bien sur ce serveur
DOSSIER MÉDICALNom : Alkhazar
Prénom : Akhmad
Ethnie : Levantin (Caucasien)
Âge : 36 ans
Taille : 1M78
Poids : 79Kg
Cheveux : Noirs
Yeux : Noirs
Groupe sanguin : A
Rapport du médecin -
Docteur W. D. Treviso
Rapport de C-844“M. Alkhazar est un homme brun d’environ 35 ans. Il est typé comme caucasien sémitique, levantin plus précisément. Il a le nez arrondi et des traits simples, portant une moustache et une barbe bien entretenues. Ses cheveux sont souvent coiffés en arrière, bien qu’il ne semble pas y prêter beaucoup d’attention. Ses compétences en terme de force brute entrent dans la moyenne, ses réflexes aussi, bien qu’il soit légèrement moins agile du bras gauche. Après analyse et interrogations, il se trouve que le patient a reçu des éclats d’obus dans l’épaule il y a plusieurs années. Les tissus internes, muscles entre autre, ont été déchirés mais se sont ressoudés avec le temps. Le patient dit ne pas avoir suivi de rééducation suivie. A priori, cela ne représente pas de grave handicap. Lors des tests d’agilité, il s’est montré compétent au tir et au parcours d’obstacles. Il est d’ailleurs très bon pour déblayer un chemin, monter des barricades ou tout autre sorte de chose du domaine du Génie.”Akhmad devant un T-62, peu avant l’infection.DOSSIER PSYCHOLOGIQUERapport du psychologue -
Docteur G. Douglas
Rapport de C-844“Il s’est montré très coopératif. A priori, M. Alkhazar est un homme poli et propre, mais assez silencieux. Il est venu avec une écharpe rouge carrelée qui tranchait avec ses vêtements sombres. Il a préféré la garder sur lui malgré la température. Quand je lui ai demandé pourquoi, il a répondu qu’il y tenait, sans rien ajouter de plus. Après avoir insisté sans succès, je l’ai interrogé sur l’avis qu’il se faisait de l’épidémie mondiale. Il s’est contenté de répondre que “ça passera” et qu’il “y a déjà eu des épidémies graves. Ça n’a rien de si particulier, finalement.”. Il semble parfaitement fait à l’idée d’une pandémie de cette ampleur, et n’est pas particulièrement troublé par les infectés. Il tient sans doute sa vision de normalité de son enfance et sa vie qui s’est déroulée sous les coups de feu. Malgré tout, il garde un sens de l’éthique et de la morale assez strict. Il semble penser de manière méthodique, pragmatique, sans perdre un certain optimisme paradoxal. Au fil de la discussion, je me suis rendu compte que l’individu était très curieux et s’est montré intéressé par mon métier et l’ensemble de mon bureau. M. Alkhazar a tenu une conversation fort agréable avec moi, alors que j’imaginais qu’il serait très silencieux. Cependant, nous en sommes retournés à lui. Bien que discret, il est plutôt intelligent et fin analyste. J’ai appris qu’il avait deux enfants qui vivaient avec sa femme, dont il s’est séparé depuis maintenant plusieurs années. Il ignore où ils se trouvent mais ne voulait pas en parler plus. Malgré son apparence discrète et sans envergure, je pense qu’il cache malgré tout des traumatismes datant de son enfance. Alkhazar ne brille pas par son charisme ou sa carrure, mais il est très calme, il sait garder son sang-froid, se montre bon tacticien et est resté parfaitement stable même lors du test de stress, qu’il a géré admirablement. Ses capacités lui ont certainement déjà sauvé la vie plusieurs fois.”DOSSIER DE DOUANERapport audio du douanier -
Agent E. Jones
Début de l’enregistrement----
“- J’allume la caméra, il est 5h14 du matin. Voyons ce que la journée nous a réservée…”
----
“
- 16h23, cinquième individu. Bonjour, monsieur…?
Alkhazar. Je suis ici pour obtenir le droit d’entrée et répondre à l’offre concernant le repeuplement en zo~
C’est tout ce que j’ai besoin de savoir. Entrez, s’il-vous-plaît.
*l’agent Jones déverrouille la porte automatique et permet à l’homme d’entrer dans le bureau*
Bon, très bien. Maintenant, vous allez me montrer votre carte d’identité, vos rapports médico-psychologiques et me parler un peu de vous.
Compris.
*des échanges de paperasse sont faits, tout semble en ordre*
Allons-y. Je m’appelle Akhmad Alkhazar, né le 12 janvier 2009 à Damas au sein d’une famille peu aisée. J’ai passé ma jeunesse dans ces quartiers à redouter une explosion et à jouer au football avec un vieux ballon à demi-crevé qu’on avait trouvé dans des décombres. Autant vous dire que ça n’était pas la fête tous les jours. Enfin, je me suis débrouillé comme j’ai pu jusqu’à mes 17 ans... je crois. Je voulais quitter Damas à tout prix et le moyen le plus simple était de passer par la case armée. Je me suis donc engagé et ai combattu - enfin, plutôt travaillé - dans un régiment du Génie. Au fil du temps j’ai pu obtenir des promotions, j’étais assez habile apparemment. J’avoue que je me débrouille bien quand il s’agit de travailler sous les coups de feu, m’enfin… J’ai épousé ma femme en 2034, et j’ai eu deux enfants. Je les aimais.
*Akhmad laisse un certain silence planer, puis sort brusquement de sa rêverie et continue son monologue quand l’agent Jones toussota*
Euh, oui, donc… J’ai continué ça globalement jusqu’en 2039. A l’époque, on travaillait en coopération avec la coalition internationale. Je me suis lié d’amitié à un officier Français, qui opérait sur notre champs. Il s'appelait Éric Constanta. Je m’doutais pas que ça allait me sauver la vie. Quand le canal de Suez a été fermé et que des émeutes éclataient dans le Sinaï, je n’étais pas sensé pouvoir quitter la Syrie. Cependant, j’ai pu obtenir quelques jours de permissions. J’ai été retrouver Constanta, et il m’a aidé à quitter le pays et à prendre un avion pour Grenoble. La Syrie a été envahie très peu de temps après. J’étais heureux d’avoir pu évacuer avant la chute. Cependant, la vie en France n’était pas simple. Je parlais plutôt bien le Français, grâce à mes cours dans ma jeunesse et au fait qu’on a souvent travaillé avec eux, pendant ma carrière… Mais j’ai quand même eu du mal à trouver du travail, et je voyais ma famille dépérir. On voulait pas de moi à l’armée, la gendarmerie pouvait pas m’engager et j’étais officiellement expat’. J’ai commencé par enchaîner de petits boulots, puis j’ai fini coursier dans les bas-quartiers de Paris.
*petit moment de silence, Alkhazar semble réfléchir*
Ah oui, parce que j’avais déménagé, un peu avant. Pour la faire courte, on pouvait pas vivre avec ce que je gagnais. Quand Zlenko, un espèce de... de patron Slovaque m’a approché, un jour, j’étais prêt à accepter son offre. Et c’est ce que j’ai fait. Je regrette peut-être un peu, maintenant… Mais en fait, si je ne l’avais pas fait à ce moment-là, j’aurais bien été obligé un jour. Il a proposé de me faire connaître dans son milieu, histoire que j’ai du travail facilement. En échange, je lui reversait une compensation. J’ai dit oui, et le lendemain je me suis retrouvé à transporter des malettes, des caisses noires, des trucs dont j’ignorais tout. Au fur et à mesure, j'exécutait des missions plus diverses. J’ai mis la pression à des gars, récupéré des dettes et escorté des gens. Ma femme s’est rapidement rendue compte de ce que je faisais, quand je rentrai le soir. Elle m’a parlé souvent, mais elle voulait pas entendre qu’on avait pas d’autres options. Alors un jour, elle est partie, avec nos enfants. Elle est juste partie avec eux. J’ai trouvé une lettre avec écrit je-ne-sais-plus-quoi dessus, j’ai oublié. Enfin, à partir de ce moment-là, j’ai compris que je ne les reverrai pas. Après son départ, j’ai arrêté de travailler avec Zlenko et j’ai décidé que je serais mieux en tant qu’agent indépendant. Les basses besognes qu’il me proposait ne m’intéressaient plus, je ne voulais plus continuer à faire des choses à la limite de la légalité. Je suis parti lui annoncer ça, et il est devenu vert de rage. Il a dit qu’il avait des dossiers sur moi, mais je ne l’ai pas écouté.
J’ai élargi mon champs d’action, dans tous les sens du terme. Avec mes nouveaux contacts, j’ai commencé à chasser les primes. Dans les bars de la métropole, je pouvais toujours trouver un travail qui me convenait. Livraisons, escortes, ce genre de choses. J’allais bien, je vous l’assure. J’avais fini par me faire une petite réputation. En tous cas, on faisait souvent appel à moi. Quoiqu’il y avait aussi ce type, là… Je m’égare.
Bref, un jour, Zlenko a débarqué de nulle part avec une tablette remplie de documents me concernant. De ce que j’ai compris, j’étais impliqué à mon insu dans un trafic de drogues dures. Une malette, un truc comme ça, en contenait et j’ai été pris en photo avec. J’ignorai ce qu’il y avait dedans, comme je vous l’ai dit plus tôt. Alors, plus personne s’est approché de moi de peur d’être impliqué dans l’affaire. Zlenko a dû contacter la police, peut-être. C’était sûrement lui. J’ai reçu la visite de gendarmes, un jour, et j’ai été jugé. Mon avocat a fait ce qu’il a pu, mais vous savez, hein, c’est pas simple ces derniers temps, et pis avec les remous que j’avais- enfin que Zlenko avait causé, ben ils avaient plutôt envie de pas prendre de risque avec nous, vous voyez ?
J’ai eu de la chance. On a reconnu mon innocence partielle puisque j’avais réussi à prouver que j’ignorai ce que contenait la boite. Le juge m’a alors proposé une alternative à la prison : je suis envoyé à Tokyo rejoindre la zone B-52 afin d’intégrer une équipe de colons. Plus grand chose me r’tient ici, et je n’ai pas vraiment envie d’être enfermé en prison. C’est pour ça que je suis là.
* l’agent Jones passe une main derrière sa tête, relit les rapports puis note quelque chose sur un livret*
Eh bien, c’est pas une histoire commune, ça. Bon, d’après vos papiers, ce que vous dites est vrai. Tout semble en ordre, vous prendrez un avion dimanche pour la zone sinistrée et vous rejoindrez un abri. En attendant, entrez dans le complexe derrière, là, et installez-vous. Voici les documents que vous devrez présenter à l’entrée.
*Jones lui donne quelques feuilles et une carte numérique*
Je vous souhaite donc un… agréable... séjour, monsieur Alkhazar.
Merci bien.
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Fin de l’enregistrement
S.P.E.C.I.A.L.FORCE : 10
PERCEPTION : 12
ENDURANCE : 10
CHARISME : 4
INTELLIGENCE : 12
AGILITÉ : 13
CHANCE : 9